Commentaires sur N. Sarkozy part en guerre contre les fraudeurs de la Sécu
Les traitres sont-ils au-dessus des lois ?
Les chroniques de la place
Billet n° 1568
La petite phrase du jour : « Voler la Sécurité Sociale c’est trahir la confiance des français… » Nicolas Sarkozy
Les « traitres » sont-ils au-dessus des lois ?
"Voler la Sécurité sociale c'est trahir la confiance de tous les français et c'est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale", a lancé Nicolas Sarkozy sous les applaudissements. "Nous devons être sans indulgence contre les tricheurs et les fraudeurs", a-t-il insisté.
Telle est donc, in extenso, la déclaration faite hier à Bordeaux par le Président de la République.
J’ai publié le 20 octobre un article intitulé « Les pieds dans le plat : le trou de la sécu… » qui parlait de la Sécurité Sociale et qui donnait des chiffres pour expliquer le « trou » de la Sécurité sociale ; je les rappelle ci-après dans l’extrait de mon article publié le 20 octobre :
Ce que les pouvoirs publics se cachent bien de révéler au public, par contre, est en apparence incroyable :
1) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards.
2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards.
3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard.
4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard.
5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.
6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
En faisant une simple addition, de ce qui n’est pas reversé à la sécurité sociale mais qui devrait pourtant l’être on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
On s’aperçoit donc en regardant les chiffres ci-dessus que l’Etat perçoit des recettes fiscales mais ne reverse pas, notamment, la part des recettes qui doit normalement revenir à la Sécurité Sociale et qui se monte à quelques 15 milliards d’Euros.
Que conclure après cela ?
Quels sont les voleurs et les fraudeurs qui lèsent en permanence depuis des années la Sécurité Sociale ?
Ce ne sont ni le travailleur du privé ni le fonctionnaire du public qui ne se mettent pas en maladie pour le plaisir mais c’est L’Etat ! Et l’Etat, jusqu’à preuve du contraire est « géré et administré » par le Président de la République. Point final.
No comment !
Jean Claude Lataupe, pamphlétaire gaulois, politiquement incorrect.
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Tropicalboy : Le Best Of
Ici, la politique ne s'affiche pas pour le meilleur, mais pour le rire !
Billet n° 1568
La petite phrase du jour : « Voler la Sécurité Sociale c’est trahir la confiance des français… » Nicolas Sarkozy
Les « traitres » sont-ils au-dessus des lois ?
"Voler la Sécurité sociale c'est trahir la confiance de tous les français et c'est porter un coup terrible à la belle idée, nécessaire, de solidarité nationale", a lancé Nicolas Sarkozy sous les applaudissements. "Nous devons être sans indulgence contre les tricheurs et les fraudeurs", a-t-il insisté.
Telle est donc, in extenso, la déclaration faite hier à Bordeaux par le Président de la République.
J’ai publié le 20 octobre un article intitulé « Les pieds dans le plat : le trou de la sécu… » qui parlait de la Sécurité Sociale et qui donnait des chiffres pour expliquer le « trou » de la Sécurité sociale ; je les rappelle ci-après dans l’extrait de mon article publié le 20 octobre :
Ce que les pouvoirs publics se cachent bien de révéler au public, par contre, est en apparence incroyable :
1) Une partie des taxes sur le tabac, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 7,8 milliards.
2) Une partie des taxes sur l'alcool, destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 3,5 milliards.
3) Une partie des primes d'assurances automobiles destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,6 milliard.
4) La taxe sur les industries polluantes destinée à la Sécu, n'est pas reversée : 1,2 milliard.
5) La part de TVA destinée à la Sécu n'est pas reversée : 2 milliards.
6) Retard de paiement à la Sécu pour les contrats aidés : 2,1 milliards.
7) Retard de paiement par les entreprises : 1,9 milliard.
En faisant une simple addition, de ce qui n’est pas reversé à la sécurité sociale mais qui devrait pourtant l’être on arrive au chiffre de 20 milliards d’euros.
On s’aperçoit donc en regardant les chiffres ci-dessus que l’Etat perçoit des recettes fiscales mais ne reverse pas, notamment, la part des recettes qui doit normalement revenir à la Sécurité Sociale et qui se monte à quelques 15 milliards d’Euros.
Que conclure après cela ?
Quels sont les voleurs et les fraudeurs qui lèsent en permanence depuis des années la Sécurité Sociale ?
Ce ne sont ni le travailleur du privé ni le fonctionnaire du public qui ne se mettent pas en maladie pour le plaisir mais c’est L’Etat !
Et l’Etat, jusqu’à preuve du contraire est « géré et administré » par le Président de la République. Point final.
No comment !
Jean Claude Lataupe, pamphlétaire gaulois, politiquement incorrect.